Présentation ici des données de l’activité pour des étudiants de bac2, option graphisme.
Première séance :
On observe les objets (video 1), on les apprivoise, on teste (video 2).
On dompte le hasard, en amont et en aval en fixant petit à petit des règles, les algorithmes se composent. On exploite l’accident renforçant ou effaçant ce qu’il provoque. Des limites spatiales ou temporelles commencent à se mettre en questions. La voiturette va-t-elle tourner la durée de la pile (une vingtaine d’heures)? Les pastels gras seraient-ils des informations codables permettant de générer des identités visuelles? La poudre projetée par le baffle peut-elle traduire des chansons? La machine à écrire peut-elle réinventer l’écriture?…
Un moment d’écriture
Après trois heures d’expérimentations, un moment de recul par l’écrit pour structurer et garder des traces autour de quatre questions:
- Que me dit ici et maintenant mon intelligence (sur ce que je fais, vois, comprend / sur la machine, son action, la mienne / les questions que je me pose etc.). Il s’agit de raisonner, de parler hypothèses, d’analyser…
- Que me disent maintenant mes émotions, mes sensations (en termes de plaisir vs ennui, de découvertes de surprises, de frustrations. Á propos d’attitudes ou d’esthétique, d’art ou de technique, de confort ou de risques…
- Comment je vois la suite? Des hypothèses? Des pistes?
- De quoi ai-je besoin pour continuer? Très concrètement en termes de matériel, de temps, d’espaces, d’attitudes, de références…
Ping : EXPÉRIMENTATIONS GÉNÉRATIVES / UNE MACHINE Á DESSINER – 3 | didactique et arts plastiques
Génial ! Bravo aux élèves et au prof ! Certaines machines sont vraiment ingénieuses. Le hasard, la sérendipité sont aussi des facteurs créatifs…
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merci, je me réjouis de montrer les productions finales
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